L’ontonomie naturaliste, qui gouverne les sociétés occidentales depuis la Renaissance, parvenue au terme de ce qu’elle avait à apporter, est en déclin.
L’ontonomie culturaliste qui doit lui succéder est encore dans ses cartons, plus exactement dans nos livres.
L’ontonomie surnaturaliste, qui les a précédées, profite du champ ainsi dégagé pour tenter un retour barbare.
La première conduit au totalitarisme soft et new-tech des Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple, etc.), qui ne demande qu’à s’épanouir dans le transhumanisme, face auquel la troisième jette les derniers feux de sa violence médiévale…
Pour en sortir, il est temps que nos contemporains découvrent la seconde, unique alternative aux précédentes et seule voie pour l’avenir de notre civilisation.
Celà nécessite qu’on leur présente les sciences humaines, sciences des instances de l’humain. A ne pas confondre avec les sciences sociales, sciences sans instances, qui n’en sont que les précurseurs naturalistes. Car science sans instance n’est que ruine de l’homme, comme chacun peut le constater aujourd’hui. C’est d’ailleurs ce qui motive certains à chercher des instances dans la surnature.
Refaire le monde commence par modifier notre conception de l’homme: en adoptant les Sciences de l’Homme à la place des ideologies qui les précèdent. Aujourd’hui, on appelle ça changer de logiciel.
Nos contemporains sont-ils prêts ? Pas sûr. Les ideologies, comme les croyances, ont la peau dure. L’épistémologie qui devrait succéder aux unes comme aux autres est jusqu’à présent cantonnée dans des réduits universitaires.
Promouvoir la prise en compte des instances de l’humain est alors l’ambition et la mission des Editions du Promontoire.